C'est un petit journal en imprimé de cuir, toutes les facettes ont été recouvertes d'un satin noir qui maintenant est saturé de poussière. Une etampe se dessine sur la préface : un lys blanc, croisé d'un M en faux diamant. Vous l'ouvrez, un papier en tombe.
C'est ainsi que notre histoire commence :
Été 2010 :
Juin
Alors que je cherchais à me distrayer de ma routine. Je fis la connaissance d'une nouvelle étudiante : Sen Fumiko. Dès le premier instant que mes yeux l'ont apperçus, j'ai cru comprendre qu'elle allait avoir besoin d'un petit point de repère. En tant qu'élève modèle, je me suis proposé à la diriger dans l'établissement. Elle voulut savoir où se situait sa chambre, je l'y ai conduit. À vrai dire, elle m'intriguait. Non pas qu'elle fut nouvelle... J'avais l'impression qu'elle me considérait déjà comme quelqu'un d'important. Un gars en qui on peut avoir confiance, tout simplement. Surement... Alors que la demoiselle me demanda de la conduire vers la bibliothèque, j'ai sans gêne fais le bouffon de service. Non, sans blague. À vrai dire, j'ai quémander à en savoir plus sur elle. Au fil de la conversation, je trouvais étrange que nous parlions comme de vieux copains. J'imagine qu'aucun d'entre nous allait autant se confier l'un à l'autre avec cette si belle sincérité. Je découvris que son père l'avait éloigné de lui car elle ressemblait trop à sa mère. Mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines. Ce n'est pas tout les jours qu'on entendait pareille histoire, mais je fis de mon mieux pour l'appaiser. Avec son accord, je lui fis découvrir le parc d'Avalon. À nouveau, j'essayais de la connaitre un peu plus, sans toutefois...me rendre compte que le jour déclinait. Avec elle, j'avais l'impression... que je ne pouvais voir les heures s'écrouler. Même si le temps se fit tard, d'un commun accord, nous passions un moment dans le salon, puis un autre détour vers la bibliothèque, où j'ai su qu'elle avait une phobie du noir, avant de la reconduire dans sa chambre. Encore épuisés de la folle journée qui s'était dévoilé, je pris soudainement conscience que je désirais être non sans un grand malaise la rendre heureuse...
Juillet
Un bal organisé par l'école. À priori, ce fut plus par un coup de tête que je décidais d'y faire un tour. Mais follement, j'espérais y apercevoir Sen. Un mois s'était écroulé depuis notre rencontre et je voulais savoir si tout ce passait pour le mieux pour elle. Enfin, je crois que c'était la raison... J'suis pas trop certain de ce que j'avance depuis quelques temps. >//< Dans un couloir, la jeune fille me trouva. Telle ne fut pas ma surprise de la revoir et plus forte ma joie lorsqu'elle me demandait si je pouvais l'accompagner. J'acceptais sans ménagement. Je dois dire, qu'elle semblait aussi être joyeuse que j'aie accepté. Sans attendre que les portes de la salle de fête s’ouvrent pour nous, je la conduisis dans le parc. Autant dire... que j'étais tombé sous son charme. Je sais que ça peut paraitre illogique, mais je crois même depuis notre première rencontre que je l'étais aussi. Et d’une façon ou d’une autre qui me laissa perplexe,
j’ai… je, nous sommes déclaré que nous aimons. J’ai bien crut y mourir de bonheur, c’était
le plus beau jour de ma
vie. Quelqu'un que j'aimais, m'aimait aussi. J'arrive pas encore à y croire en écrivant ces lignes. Euphorique, je fis tout ce qu'un homme pouvait faire pour combler sa petite-amie. -Même... si je suis novice en la matière- Alors que la soirée s'annonçait sur une note de bonheur, je fis un faux pas, je ne pris pas attention à ce que Sélène me déclara sur son passé. Depuis, j'ai l'impression d'avoir ''brisé'' notre relation... J'espère que cette gaffe sera vite oubliée.
Ma Sélène. Je t'aime.
Notre école a organisé un voyage au Japon. Oui, le japon ! C'est incroyable, moi qui ne fais que dire Oyaho et Gomenai, j'ai posté ma candidature comme élève intéressé. J'dois être fou, ou tout simplement que j'ai envie de changer mes idées. Malgré tout, on ne peut pas faire grand-chose, on est encerclé de professeurs, cependant... Je m'ennuis pas pour le moment. Le voyage dure un mois. Rhalala, j'vais être obligé de cohabiter avec des
extraterrestres.... Non disons que c'est moi, le loufoque. Ouais, j'sais à peine baragouiner les phrases japonaises de circonstances. Tu vas parler d'un beau mois ?! Le climat n'est pas toujours clément, la plupart du temps, je passe mes journées à visiter des temples et le mode de vie de ces gens. Oh, j'oubliais. On est situés sur le bord d'une plage. Oui, à peine quinze minutes de marche. C'est pas croyable ! En principe ça le devrait, mais étant donné que les quais de Barcelone donnent vue sur la mer méditerranéenne. S'extasier pour peu, ça doit être l'excitation. Ce matin, -oui il est peut-être 14 heures, mais pour moi, c'est encore le matin- j'ai décidé de me balader sur la plage d'Uchina -de son nom nippon-. L'eau y est turquoise et le sable si doux, chaud... mais atrocement froid, s'il n'y a pas de soleil pour le réchauffer. ... J'y est rencontré, une fille que j'avais pas revu depuis deux ans. C'est complétement fou. Tout cela à cause d'un chant d'église... La poise, c'est que j'ai même pas encore demandé à ma colombe de m'accompagner et que je me retrouve avec un mollusque devant moi. J'voudrais pas savoir sa réaction, si elle lit cela.
Juin 2011 :
I think to much about my relationship. Especially 'bout my girlfriend, I really wonders if she loves me. It been a whole years, but i'm always fight myself to know what is about to end or not. Tonight... Ce soir, il y a un bal de l'été, comme à chaque année. Comme l'année précédente, j'y suis allé. Plus pour me changer les idées… Je pensais que ça m’apaiserais. Erreur fatale, je me fais toujours dérangé. C’est vraiment pas pour moi, tous ces évènements sans pouvoir relaxer, ça commence à me faire chier. Sans aborder que je ne sais même pas si j’ai averti Sen de ma venue. … C’est encore cette… blondasse. Mina Arami Pourquoi faut-il qu’elle vienne toujours vers moi ?! À piori, besoin de causette. Mais est-ce vraiment la cause de son dérangement…